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  • Photo du rédacteurRAVEL PATRIMOINE

Point marché


Le 24 février dernier, nous nous sommes réveillés avec un sursaut d’effroi. La Russie envahissait l’Ukraine sur fond de tensions géopolitiques depuis ce début d’année. Dans des marchés déjà chahutés par l’inflation galopante et des annonces de hausse des taux directeurs des banques centrales, l’agression du Maitre du Kremlin vient s’additionner aux sources de tensions et plomber les bourses mondiales. Au début porté par l’idée que la Russie se contenterait d’apporter subrepticement un soutien aux séparatistes ukrainiens, les bourses mondiales ont fortement réagi à cette offensive militaire. De fait, les principaux indices actions corrigent depuis le début de l’année à l’image du CAC40 qui perdait plus de 9%, le S&P 500 8 % et le Dow Jones 7 %. La réponse de l’Occident ne s’est pas fait attendre. D’abord considérées comme trop faibles, les mesures apportées par les pays européens et l’OTAN se sont montrées coordonnées et graduelles. Une pluie de sanctions internationales viennent ainsi limiter les manœuvres russes notamment :

  • Le gel des actifs de la Banque Centrale russe détenus à l’étranger

  • L’exclusion d’environ 70% des banques russes du système SWIFT

  • L’interdiction de l’espace aérien européen à l’aviation russe

  • Le financement d’armes par l’UE à destination de l’Ukraine

Face à ces sanctions exceptionnelles par leur violence, la monnaie russe - le Rouble - perdait près de 30% de sa valeur en ce début de semaine. Afin d’éviter un effondrement du système financier, la Banque Centrale russe vient de relever son principal taux directeur de 9.5% à 20% et la bourse de Moscou restera fermée jusqu’au 5 mars, une mesure permettant d’éviter un krach financier.


À l’échelle européenne et internationale, ce conflit armé aura des impacts à la fois sur la croissance et sur les résultats d’entreprises. Dépendante énergétiquement, l’UE doit s’attendre à une hausse des prix de l’énergie (principalement pétrole et gaz) et des céréales, l’Ukraine étant le Grenier de l’Europe. Les négociations des pays européens concernant l’acheminement des énergies ne doivent cependant pas être oubliées. En effet, des discussions avec les autres pays producteurs de gaz et de pétrole comme l’Algérie sont en cours afin de trouver d’autres canaux énergétiques d’autant plus que la saisonnalité de la demande en gaz devrait permettre de contenir les hausses de prix pour la période à venir. De surcroît, ce choc intervient dans un environnement favorable pour l’économie européenne. En effet, le net rebond de l’activité, le faible taux de chômage et les bonnes perspectives d’investissement devraient permettre à l’Europe d’essuyer les conséquences de ce conflit. Les prochains jours devraient permettre d’y voir plus clair sur la situation …


Mais alors, comment réagir face à ces risques ?


Les stratégies d’investissement mises en place dans vos portefeuilles sont pensées sur le long terme afin d’apporter résilience et décorrélation face aux épisodes de volatilité - des facteurs qui prennent tout leur sens aujourd’hui-. Cycles boursiers obligent, les cours devraient remonter à un moment ou à un autre. Mais dans combien de temps, il est impossible de le dire. À plus court terme, des opportunités d’investissement spécifiques se dessinent, lesquelles doivent être sélectionnées avec la plus grande agilité.


Votre conseiller se tient à disposition pour vous accompagner et vous conseiller les meilleures solutions dans cette conjoncture inédite.


Achevé de rédiger le 3 mars 2022

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